Comprendre la Science, Maîtriser sa Santé – Evergreen Foundation https://www.evergreen-foundation.com Tue, 11 Nov 2025 14:47:28 +0000 fr-FR hourly 1 https://www.evergreen-foundation.com/wp-content/uploads/2025/06/cropped-icon-32x32.png Comprendre la Science, Maîtriser sa Santé – Evergreen Foundation https://www.evergreen-foundation.com 32 32 Intelligence artificielle et santé : faut-il avoir peur des diagnostics automatiques ? https://www.evergreen-foundation.com/intelligence-artificielle-et-sante-faut-il-avoir-peur-des-diagnostics-automatiques/ https://www.evergreen-foundation.com/intelligence-artificielle-et-sante-faut-il-avoir-peur-des-diagnostics-automatiques/#respond Tue, 11 Nov 2025 11:25:31 +0000 https://www.evergreen-foundation.com/intelligence-artificielle-et-sante-faut-il-avoir-peur-des-diagnostics-automatiques/ On en parle partout : l’intelligence artificielle (IA) s’invite dans les hôpitaux, les laboratoires, et même dans nos applis santé. Des algorithmes capables de repérer un mélanome avant un dermatologue, de prédire un AVC, ou de lire une IRM en quelques secondes… Franchement, c’est bluffant. Mais une question revient sans cesse : peut-on vraiment faire confiance à une machine pour poser un diagnostic médical ?

Avant de crier au génie (ou à la catastrophe), il faut comprendre comment tout ça marche. L’IA médicale, c’est avant tout une histoire de données. Des millions d’images, d’analyses, de cas réels, utilisés pour “entraîner” un système à reconnaître des schémas. Un peu comme un élève de collège qui apprend à reconnaître une équation en faisant des exercices encore et encore. D’ailleurs, si le sujet vous intéresse côté apprentissage et technologie, je vous conseille un détour par https://ecole-college.com : ils expliquent très bien comment le numérique change l’éducation.

Des IA plus précises que les médecins ? Oui… mais pas toujours

C’est vrai, certaines études font rêver. En 2023, une IA développée par Google Health a détecté des cancers du sein sur mammographie avec un taux d’erreur inférieur à celui de radiologues humains. Impressionnant. Mais attention : dans la vraie vie, un diagnostic, ce n’est pas juste une image. C’est aussi une histoire médicale, un contexte, des symptômes flous, des émotions. Et là, la machine décroche un peu.

Je me souviens d’un médecin, à Lyon, qui me racontait qu’il avait reçu un patient avec un résultat d’appli santé “catastrophique”. L’IA annonçait un risque cardiaque élevé. Après examen ? Rien. Juste un capteur mal placé et une donnée mal interprétée. Ce genre de cas, il y en a plein. Et ça rappelle une vérité simple : l’IA n’est pas un oracle, c’est un outil.

Le vrai risque : la confiance aveugle

Le danger, ce n’est pas l’IA en elle-même. C’est ce qu’on en fait. Si un médecin s’en sert pour vérifier un doute ou gagner du temps, parfait. Mais si on remplace complètement l’humain, là… on prend un risque. Parce qu’une IA, ça ne “comprend” rien au sens humain du terme. Elle calcule, elle compare, elle devine. Mais elle ne ressent pas. Elle ne voit pas que le patient en face tremble de peur, ou qu’il ment un peu pour ne pas inquiéter sa famille.

Et puis il y a la question des biais. Si l’IA a été entraînée sur des données majoritairement issues d’une population donnée – disons, des hommes blancs de 50 ans -, elle peut se tromper lourdement sur d’autres profils. Ça, les chercheurs le savent, mais le grand public, beaucoup moins. Résultat : des diagnostics faux, mais “très confiants”.

Alors, faut-il avoir peur ?

Perso, je dirais non. Enfin, pas “peur”. Méfiance, oui. Vigilance, surtout. L’IA médicale a un potentiel énorme : réduire les erreurs, accélérer les analyses, aider les zones où les médecins manquent. Mais elle doit rester un allié, pas un décideur. La médecine, ça reste une affaire d’humains, de nuances, de discussions, parfois même de doutes.

Si on garde ça en tête, l’IA peut vraiment devenir une révolution positive. À condition qu’on continue à former les médecins, à vérifier les algorithmes, à garder un regard critique. Et surtout, à ne pas oublier que derrière chaque donnée, il y a une personne bien réelle.

Alors oui, l’intelligence artificielle va changer la santé. Mais au fond, ce qui fera la différence, ce ne sera pas la machine. Ce sera la façon dont on choisira de s’en servir.

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Les effets de la musique sur la concentration : mythe ou atout scientifique pour mieux apprendre ? https://www.evergreen-foundation.com/les-effets-de-la-musique-sur-la-concentration-mythe-ou-atout-scientifique-pour-mieux-apprendre/ https://www.evergreen-foundation.com/les-effets-de-la-musique-sur-la-concentration-mythe-ou-atout-scientifique-pour-mieux-apprendre/#respond Tue, 11 Nov 2025 11:22:56 +0000 https://www.evergreen-foundation.com/les-effets-de-la-musique-sur-la-concentration-mythe-ou-atout-scientifique-pour-mieux-apprendre/ On l’a tous fait : mettre un fond musical pour se concentrer, réviser ou finir un dossier un peu chiant. Certains jurent que ça les aide à se plonger dans leur bulle, d’autres disent que ça les distrait plus qu’autre chose. Alors, la musique, vraie alliée du cerveau ou simple placebo sympa ?

Je me suis posé la question un matin de révisions, dans un café bruyant de Besançon. Entre le bruit des tasses et les conversations, j’ai mis mes écouteurs, lancé un morceau de piano minimaliste… et là, paf, concentration immédiate. Mais était-ce vraiment la musique ou juste le fait de me couper du reste ? D’ailleurs, en parlant d’apprentissage et d’environnement d’étude, le site https://ecole-rivotte.fr aborde justement comment le cadre éducatif peut influencer la motivation et la réussite. C’est fou comme tout est lié.

Ce que dit la science (vraiment)

Plusieurs études se sont penchées sur le lien entre musique et performance cognitive. Une méta-analyse publiée dans *Psychology of Music* a montré que certains types de musique – surtout instrumentale et à tempo modéré – pouvaient améliorer la concentration sur des tâches répétitives ou créatives. En gros, ça aide le cerveau à “se caler” sur un rythme stable, un peu comme un métronome mental.

Mais attention : l’effet dépend énormément de la personne. Une étude de l’Université de Stanford a révélé que la musique baroque pouvait améliorer la rétention d’informations… chez certains profils seulement. D’autres, au contraire, voyaient leurs performances baisser, notamment ceux qui écoutaient des morceaux avec paroles. Apparemment, le cerveau n’aime pas trop jongler entre les mots de la chanson et ceux qu’on essaie de retenir. Pas étonnant, franchement.

Le “mythe Mozart” : toujours d’actualité ?

Ah, le fameux “effet Mozart”. Dans les années 90, une étude avait fait le buzz : écouter du Mozart rendrait plus intelligent. Depuis, plusieurs chercheurs ont démonté ce mythe. En réalité, l’effet observé venait surtout du fait que la musique stimulait l’attention et l’humeur, pas le QI. Si on est détendu et de bonne humeur, on apprend forcément mieux. C’est plus une question d’état mental que de symphonie magique.

Alors, que faut-il écouter pour mieux se concentrer ?

Les scientifiques s’accordent sur un point : la musique peut aider *si elle est bien choisie*. Pas de morceaux qui tapent fort, pas de paroles, pas de changements de rythme trop brusques. En clair :

  • Musique classique douce (Bach, Debussy, Satie…)
  • Lo-fi beats ou ambiant
  • Bandes originales de films (Hans Zimmer, Ludovico Einaudi…)
  • Sonorités naturelles (pluie, vent, forêt)

Perso, j’ai un faible pour les playlists “Deep Focus” sur Spotify. Pas de paroles, pas de surprises, juste une vibe stable. Et vous, c’est quoi votre bande-son de concentration ?

Ce qu’il faut retenir

La musique n’est ni un remède miracle, ni une distraction automatique. C’est un outil. Bien utilisé, elle peut créer une bulle mentale idéale pour apprendre, lire, coder, écrire… Mais si elle devient une présence trop forte, elle finit par parasiter. Le secret, c’est l’équilibre : un volume doux, un rythme stable, et surtout, un morceau qu’on connaît déjà – pour éviter que le cerveau se mette à l’analyser.

En bref : la musique peut aider à se concentrer, mais pas n’importe laquelle, et pas pour tout le monde. Le vrai atout, c’est de trouver le son qui correspond à votre rythme intérieur. Et ça, aucune étude ne pourra le décider à votre place.

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Sommeil et cerveau : que se passe-t-il vraiment quand on dort ? https://www.evergreen-foundation.com/sommeil-et-cerveau-que-se-passe-t-il-vraiment-quand-on-dort/ https://www.evergreen-foundation.com/sommeil-et-cerveau-que-se-passe-t-il-vraiment-quand-on-dort/#respond Tue, 11 Nov 2025 07:58:47 +0000 https://www.evergreen-foundation.com/sommeil-et-cerveau-que-se-passe-t-il-vraiment-quand-on-dort/ On croit souvent que dormir, c’est juste “éteindre” le cerveau pour quelques heures. En réalité, c’est tout l’inverse. Pendant qu’on dort, notre cerveau s’active comme jamais. Il trie, nettoie, reconstruit, rêve, classe les souvenirs, bref… il fait le grand ménage de la journée. Et franchement, quand on comprend ce qui se passe là-haut pendant qu’on roupille, on se dit qu’on devrait peut-être arrêter de sacrifier nos nuits pour finir un mail ou scroller TikTok.

Le sommeil, c’est pas juste du repos. C’est une véritable réinitialisation biologique. Et si le sujet te fascine autant que moi, je te conseille d’aller jeter un œil à https://www.ecolenuitetjour.com : ils explorent la qualité du sommeil d’une manière à la fois poétique et scientifique, un peu comme une école du “vivre bien, dormir mieux”.

Un cerveau qui travaille pendant qu’on dort

Tu t’es déjà demandé pourquoi tu te sens plus clair après une bonne nuit ? C’est pas magique : c’est ton cerveau qui a bossé toute la nuit. Durant le sommeil profond, les neurones “ralentissent” leur activité, mais en même temps, un système de nettoyage – le fameux système glymphatique – s’active. Il élimine les déchets produits par ton activité mentale de la journée, notamment une protéine appelée bêta-amyloïde (celle qu’on retrouve en excès dans Alzheimer, pour info). Bref, ton cerveau passe littéralement l’aspirateur pendant que tu rêves de vacances.

Des souvenirs qui se classent pendant qu’on rêve

Autre truc dingue : pendant la phase de sommeil paradoxal (celle où tu rêves à fond), le cerveau rejoue les expériences de la journée. Comme un ordinateur qui range ses fichiers. Les chercheurs ont observé que l’hippocampe – la zone de la mémoire – réactive les circuits utilisés la veille. Résultat : les souvenirs importants sont consolidés, les détails inutiles virés à la corbeille. C’est pour ça qu’une nuit blanche avant un examen, c’est une très mauvaise idée. Tu apprends, mais rien ne “colle”.

Les émotions aussi passent au filtre du sommeil

Ce que j’adore dans les études récentes, c’est ce qu’elles disent sur le lien entre sommeil et émotions. En gros : dormir, c’est digérer l’émotionnel. Pendant certaines phases, le cerveau rejoue les scènes de la journée, mais sans le stress associé. C’est ce qui explique qu’après une nuit de sommeil, un conflit ou une mauvaise nouvelle paraissent un peu moins lourds. Le cerveau “dédramatise” pendant que tu dors. Plutôt fascinant, non ?

Et si on dort mal ?

Alors là, les effets sont rapides. Manque de sommeil = attention en baisse, mémoire en vrac, humeur dans les chaussettes. Au bout de quelques nuits trop courtes, le cerveau produit plus de cortisol (l’hormone du stress) et moins de sérotonine (celle du bien-être). Et à long terme, c’est encore pire : on observe un risque plus élevé de dépression, de diabète, d’hypertension, même d’accidents vasculaires. Rien de très glamour.

Comment mieux dormir, concrètement ?

Franchement, pas besoin d’un rituel mystique. Juste quelques habitudes simples mais constantes : éviter les écrans bleus une heure avant le coucher, se lever et se coucher à la même heure, garder la chambre fraîche (18°C, c’est l’idéal). Et surtout, écouter son corps. Si tu sens le coup de barre arriver, va te coucher. Parce qu’une fois le train du sommeil passé… il faut parfois attendre un bon moment pour le prochain.

En résumé

Le sommeil, c’est pas du temps perdu, c’est un investissement cognitif. Le cerveau y trouve son équilibre, nettoie ses circuits, range ses souvenirs et apaise ses tempêtes émotionnelles. Alors la prochaine fois que tu hésites entre dormir ou “juste finir un épisode”, rappelle-toi que ton cerveau, lui, n’attend qu’une chose : qu’on le laisse bosser tranquille, dans le noir et le silence.

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Pollution de l’air : quels effets prouvés sur le cerveau et la santé mentale ? https://www.evergreen-foundation.com/pollution-de-lair-quels-effets-prouves-sur-le-cerveau-et-la-sante-mentale/ https://www.evergreen-foundation.com/pollution-de-lair-quels-effets-prouves-sur-le-cerveau-et-la-sante-mentale/#respond Tue, 01 Jul 2025 09:03:37 +0000 https://www.evergreen-foundation.com/pollution-de-lair-quels-effets-prouves-sur-le-cerveau-et-la-sante-mentale/ Respirer tue. Oui, dit comme ça, c’est brutal. Mais franchement, quand on regarde les chiffres, c’est un peu la vérité. L’OMS estime que la pollution de l’air cause plus de 6 millions de morts chaque année. OK, ça on commence à le savoir. Mais ce qu’on découvre de plus en plus, c’est à quel point notre cerveau en prend aussi un coup. Et pas juste à long terme : mémoire en vrac, troubles anxieux, dépression… On n’est pas loin du cocktail explosif.

Ce sujet m’a interpellé la première fois en lisant un papier sur un ado parisien qui avait des migraines chroniques. Les médecins ont fini par relier ça à la pollution au dioxyde d’azote, hyper présent dans les zones urbaines. Depuis, j’ai creusé. Et clairement, les effets sur le cerveau sont bien réels. Si le sujet vous intéresse aussi, je vous recommande ce site : https://www.ecologie-blog.fr, il décrypte très bien les enjeux environnementaux avec des infos vraiment concrètes.

Ce que dit la science (et c’est pas rassurant)

On va pas tourner autour du pot : oui, la pollution de l’air affecte directement notre cerveau. Et ça commence tôt. Des chercheurs mexicains ont autopsié des enfants vivant à Mexico – une des villes les plus polluées au monde – et ont trouvé des marqueurs typiques d’Alzheimer dans leur cerveau. Chez des gosses de 11 ans. Voilà.

Mais même sans aller jusque-là, les particules fines (PM2.5 notamment) pénètrent dans notre circulation sanguine, atteignent le cerveau, et déclenchent des réactions inflammatoires. Résultat ? Ça dérègle l’équilibre chimique du cerveau. C’est un peu comme si on foutait le feu dans un labo fragile. Pas étonnant que des troubles cognitifs suivent derrière.

Dépression, anxiété, troubles de l’attention : une vraie bombe à retardement

Peut-être que vous avez déjà remarqué que vous êtes plus irritable, plus fatigué, voire carrément down après une semaine sous un ciel gris et irrespirable ? C’est pas juste dans votre tête. Enfin si… mais dans le sens littéral.

Une étude publiée dans *JAMA Psychiatry* en 2023 a montré que l’exposition chronique à l’air pollué augmente le risque de troubles dépressifs majeurs de près de 20%. Vingt pour cent ! C’est énorme. Et chez les enfants, le lien avec les troubles de l’attention (TDAH) est de plus en plus documenté.

Ce qui me choque le plus ? C’est qu’on en parle encore trop peu dans les politiques publiques. On continue à penser que la pollution, c’est juste les poumons. Alors que non, c’est aussi nos émotions, nos capacités mentales, notre qualité de vie mentale.

Les villes, ces incubateurs de stress cérébral

Si vous habitez à côté du périph’, vous l’avez sûrement déjà senti : le soir, après une journée de klaxon et d’air poisseux, vous êtes vidés. Moi, perso, après trois jours à Paris en plein pic de pollution, j’ai besoin de deux jours pour m’en remettre. Mal de crâne, mal à l’âme, zéro concentration.

Il y a même une équipe allemande qui a montré que vivre en zone urbaine dense augmentait l’activité de l’amygdale, la zone du cerveau liée à la peur et au stress. Autrement dit, on vit en mode “alerte rouge” presque en permanence. Bon courage pour être serein dans ces conditions.

Et concrètement, on peut faire quoi ?

Je vais pas vous mentir : fuir la pollution quand on vit en ville, c’est compliqué. Mais y’a quand même des trucs à faire. Évitez de faire votre jogging en bord de route (ça semble évident, mais je vois encore plein de gens le faire). Installez un purificateur d’air chez vous, surtout si vous avez des enfants. Et consultez des cartes de pollution avant de sortir, comme celles d’Airparif ou Plume Labs.

Et surtout, parlez-en. Ce sujet ne doit pas rester dans les labos. Plus on en parle, plus on pousse à ce qu’il soit pris au sérieux.

À retenir (et à ne pas oublier demain)

  • La pollution de l’air ne touche pas que les poumons : le cerveau aussi trinque, et sévèrement.
  • Des études sérieuses prouvent le lien avec Alzheimer, dépression, TDAH, troubles anxieux…
  • Les enfants sont particulièrement vulnérables, dès le plus jeune âge.
  • Vivre en ville, c’est être exposé en continu à un stress chimique invisible mais bien réel.
  • Il existe des gestes simples pour limiter les dégâts au quotidien.

Alors voilà, la prochaine fois que quelqu’un vous dit que “la pollution, c’est un truc d’écologistes stressés”, vous saurez quoi répondre. Et si ça vous fout un peu la trouille… c’est normal. Mais au moins, on peut commencer à agir, un petit pas à la fois.

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Les 10 applications santé les plus fiables selon les médecins en 2025 https://www.evergreen-foundation.com/les-10-applications-sante-les-plus-fiables-selon-les-medecins-en-2025/ https://www.evergreen-foundation.com/les-10-applications-sante-les-plus-fiables-selon-les-medecins-en-2025/#respond Mon, 02 Jun 2025 10:26:11 +0000 http://www.evergreen-foundation.com/les-10-applications-sante-les-plus-fiables-selon-les-medecins-en-2025/ Marre des applis santé bidon qui vous envoient des notifications flippantes ou totalement à côté de la plaque ? Nous aussi. Alors on a posé la vraie question : en 2025, quelles sont les applis santé que les médecins utilisent vraiment, ou recommandent sans rougir à leurs patients ? Celles qui ne brassent pas juste des datas, mais qui apportent une vraie valeur au quotidien.

Voici une sélection testée, validée, commentée – et parfois critiquée – par des professionnels de santé. Et franchement, ça fait du bien de trier un peu dans la jungle.

1. Withings Health Mate – Le chouchou des médecins généralistes

Oui, elle existe depuis un moment. Mais elle reste une valeur sûre. Suivi du poids, du sommeil, de la fréquence cardiaque, pression artérielle… le tout bien présenté et synchronisé avec les balances ou montres de la même marque.

Pourquoi les médecins aiment : les courbes sont claires, les données sont fiables (du moment qu’on ne triche pas en pesant son chat avec soi). C’est surtout ultra utile en suivi de pathologies chroniques. Mention spéciale pour l’historique hyper lisible.

2. DiabetoLog – L’appli de suivi du diabète la plus complète

Un endocrino nous l’a dit cash : « C’est celle que je recommande à mes patients quand je veux qu’ils s’y mettent sérieusement. » DiabetoLog permet de centraliser glycémies, insuline, repas, activité physique… Et tout ça sans prise de tête.

Le gros plus ? L’export facile en PDF pour le médecin, et une interface assez claire même pour les non-geeks.

3. Mon Sherpa – Le compagnon psy qu’on n’attendait pas

Pas une appli miracle. Mais une bonne surprise. Mon Sherpa propose un accompagnement en santé mentale, avec des exercices inspirés des thérapies cognitivo-comportementales (TCC). C’est pas une thérapie, mais ça peut aider en période de stress, d’insomnies ou de mal-être diffus.

Certains psychiatres la conseillent entre deux rendez-vous, pour maintenir une continuité. Et perso, je trouve que c’est l’une des rares applis qui parle “vrai” sans infantiliser.

4. CardioSignal – Pour surveiller son cœur sans se stresser

Elle utilise les capteurs de votre téléphone pour détecter d’éventuelles anomalies cardiaques (comme la fibrillation atriale). Et le truc fou, c’est que plusieurs études cliniques ont validé sa fiabilité.

Alors non, ça ne remplace pas un ECG chez le cardiologue. Mais pour un suivi entre deux consultations ou en cas de doute, c’est vraiment rassurant.

5. Yuka – Oui, encore elle… mais pas pour les raisons qu’on croit

Alors oui, elle a été critiquée, trop simpliste, trop alarmiste… mais elle continue à être utilisée. Pourquoi ? Parce qu’elle a forcé une prise de conscience. Certains médecins, surtout en nutrition, s’en servent comme base de discussion avec leurs patients.

Le vrai conseil ? Ne pas s’arrêter à la note. Mais utiliser l’appli pour mieux comprendre les ingrédients, comparer, questionner. Et parfois rigoler un peu devant les additifs aux noms de Pokémon.

6. Qalyo – Le carnet de santé numérique

C’est un peu la version mobile du carnet de santé qu’on oublie au fond d’un tiroir. Vaccins, traitements, allergies, RDV médicaux… tout est centralisé. Pratique pour les familles, surtout quand on jongle entre les pédiatres, les spécialistes, et les urgences à 22h un dimanche.

Et les médecins adorent pouvoir récupérer l’info sans avoir à décrypter un post-it ou un souvenir flou du patient.

7. FealGood – Suivi post-cancer validé par les oncologues

Pas très connue du grand public, mais très utilisée dans les centres de soins. FealGood accompagne les patients après un cancer : fatigue, douleurs, moral, sommeil, nutrition… L’interface est sobre, mais les données sont précieuses.

Un oncologue de Lyon m’a dit : “Ça change tout pour le lien médecin-patient. On ne part plus de zéro à chaque consult’.”

8. SleepCycle – Pour comprendre (vraiment) son sommeil

Des tonnes d’applis analysent le sommeil. SleepCycle reste l’une des plus sérieuses. Elle ne se contente pas de vous dire combien d’heures vous avez dormi. Elle identifie les phases, les micro-réveils, les tendances. Et franchement, après une semaine d’utilisation, on se rend compte qu’on dormait beaucoup moins bien qu’on ne le pensait.

Des médecins du sommeil la citent comme un bon outil d’auto-observation. Attention, ce n’est pas un diagnostic. Mais un excellent point de départ.

9. Pill Reminder Medisafe – L’arme anti-oubli (et anti-risques)

On ne va pas se mentir : qui n’a jamais zappé un médicament ? Medisafe est simple, sans pub, hyper personnalisable. Et les rappels sont discrets mais efficaces. Des généralistes la recommandent en gériatrie ou pour les patients sous traitement lourd.

Elle peut même alerter un proche si un médicament n’a pas été pris. Ça peut sauver des vies. Littéralement.

10. Betterise – La santé préventive en mode coach

C’est un peu le “coach santé” de poche. Pas le plus connu, mais très utilisé en entreprise. Elle propose des micro-conseils personnalisés sur le sommeil, l’alimentation, le stress… avec des contenus validés par des médecins.

C’est doux, pas moralisateur, et parfois, ça suffit à enclencher un changement. Un médecin du travail m’a confié que ça l’avait bluffé chez certains salariés à risque.

Et vous, vous utilisez quoi ?

Parce qu’au fond, une bonne appli santé, c’est celle qu’on ouvre vraiment. Celle qui ne vous gave pas de notifications inutiles. Celle qui vous aide à vous sentir un peu plus acteur de votre santé, sans vous faire culpabiliser.

Alors, dans cette liste, laquelle vous tente ? Ou laquelle vous a déjà déçu ? Les commentaires sont ouverts. Et si vous avez une pépite à recommander, on prend.

(PS : aucune de ces applis ne nous a payé pour être là. Promis. On a demandé l’avis des pros, et on a fait le tri.)

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